MRP Golf – La Méthode 3-en-1 Inspirée par les Neurosciences

Le golf autrement

Dans le golf, comme dans la vie, 90% de vos actions sont gérées par votre inconscient que vous le vouliez ou non. Vous arrivez devant votre balle sur le parcours, vous ne savez pas encore comment vous allez jouer ce coup, pourtant votre inconscient a déjà une opinion sur la situation.

Après seulement quelques dixièmes de seconde, il vous envoie des signaux de confiance ou de risque sur le coup à jouer. Vous croyez être maître de la situation ? Mais votre cerveau a déjà pris des décisions avant même que vous ayez eu le temps de réfléchir, car le cerveau analyse la situation de manière automatique, à tout moment, et réagit en fonction de votre expérience.

De nombreuses études, dans différents domaines, montrent que l’influence de notre inconscient s’exerce sur tout. Dans le golf, comme dans la vie, nous devons faire confiance à notre intuition, et laisser l’inconscient faire le tri des informations.

Dans l’action les automatismes travaillent pour nous, l’inconscient l’ayant fait en amont. Demandez à un très bon joueur s’il pense à son swing tout au long du parcours, et s’il agit consciemment sur toutes les étapes de son swing. Bien sûr que non ! Cela lui demanderait trop d’énergie. Nous n’avons pas besoin de savoir où le club se trouve à tel ou tel moment, les automatismes prennent en charge le contrôle de façon simplifiée et cela fonctionne. De toute manière, notre conscient est débordé, au-delà de 4 à 5 pensées. Observez les jeunes joueurs, ils jouent avec des automatismes en se faisant une représentation du swing sans réfléchir et sans a priori.

Sur le parcours, vous réalisez un coup de golf que vous avez déjà raté dans une situation similaire, votre cerveau vous a déjà envoyé des messages de danger. Vous croyez pouvoir passer outre, malheureusement votre cerveau a déjà bloqué votre confiance, avant même que vous n’ayez eu le temps de réfléchir, il a analysé les données de manière automatique et a réagi en fonction de votre vécu. Au bout d’un dixième de seconde, vous ressentez tension, crispation et perte de confiance… Il faut savoir que lorsque nous accumulons les erreurs, notre système limbique se bloque.

À contrario, quand le cerveau éprouve du plaisir, il sécrète de la dopamine, une hormone du plaisir qui lui donne envie d’aller plus loin. Notre cerveau, n’ayant pas d’ouverture vers l’extérieur, le seul endroit où nous vivons nos expériences, c’est à l’intérieur de notre tête, et pour nous permettre d’obtenir une représentation du monde extérieur, il est obligé de passer par les sens, la mémoire ou la connaissance.

Nos expériences sont stockées dans notre disque dur interne, si vous avez cumulé une grande quantité de mauvais coups, il va réagir et vous envoyer en retour un message d’alerte, et bloquer tout apprentissage. Par contre, si vous arrivez à modifier cette représentation du monde extérieur et l’associer à une émotion positive stockée dans votre mémoire, vous avez toutes les chances d’inverser le processus…

C’est ici que la méthode MRP prend toute son importance.

"Apprenez le golf autrement et simplement"

Le but de la méthode MRP est de libérer son potentiel golfique quel que soit son niveau, d’encourager le joueur à fonctionner avec son intuition(s) et leurs ses automatismes inconscients. Une approche différente du golf, résolument moderne, réfléchie et complète basée sur les dernières découvertes scientifiques.

Pour les débutants, vous allez brûler les étapes, utiliser le driver et aller sur le parcours dès votre première journée. « La chance du débutant ça se cultive… » Nous avons tous vu des débutants ne pas réfléchir et faire ce que leur corps leur dicte, parvenant, sans l’avoir prémédité, à envoyer la balle à plus de 150 mètres.

Pour les joueurs confirmés, le but est de vous aider à sortir de la technique, à éliminer un mode de comportement erroné, qui constitue un terrain propice aux tensions, aux blocages psychologiques et traumatismes physiques. Il est impressionnant de constater à quel point, en conditions favorables, vous êtes capables du meilleur, et parfois même, capables d’égaler les champions.

Pour les joueurs professionnels, il s’agit d’un accompagnement pour le développement de votre potentiel. Vous guider vers l’optimisation de la performance au niveau : physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Il en découle, alors, un sentiment accru de sensibilités des sens, un calme et un profond niveau de concentration afin de rester dans la "zone".

Les principes de la méthode MRP

Lionel Bérard à réalisé une convergence entre tous les sports. Particulièrement entre les dernières découvertes de la science dans le domaine de l’entraînement moderne et l’apprentissage dit classique.

C’est à la suite d’une carrière sportive de haut niveau dans plusieurs disciplines, qu’il se lance dans l’étude biomécanique et neurophysiologie du geste sportif. Grâce à ses recherches, ainsi qu’à des observations concernant plus de 25 000 swings observés pendant plus de 20 années d’enseignement, il a cherché à remonter à l’étiologie des mauvais coups de golf et a élaboré une méthode qui n’agit pas sur la partie visible du swing.

Grâce à l’apport des avancées scientifiques notamment la neuroscience, il a pu enrichir son contenu et mettre en place la méthode MRP.

Une des particularités de la méthode est qu’elle utilise les principes de la neuropédagogie, une synthèse originale entre la pédagogie et la neuroscience. Elle traite toutes les problématiques d’un organisme apprenant : mémoire, raisonnement, prise de décision, en utilisant le potentiel de plasticité physique et mental du joueur.

Le MRP développe ainsi les possibilités d’évoluer et de s’adapter à tous les niveaux d’apprentissage. À travers notre histoire personnelle, nous développons des schémas de comportement(s) aussi bien physiques qu’émotionnels mais le golf, plus que n’importe quel autre sport, est révélateur de notre façon d’être.

La méthode MRP s’adresse à toute personne qui désire jouer avec plus de plaisir, d’efficacité et d’aisance, sans passer par un apprentissage séquentiel. Elle est particulièrement efficace pour les joueurs confrontés à des limites de mouvement (blessures, douleurs, chroniques… etc), leur permettant de trouver, ainsi, de nouvelles façons de réaliser leur swing sortant d’un modèle standard et en respectant leur rythme.

Les 3 étapes du MRP GOLF

MRP niveau 1 : Mouvement Rythmique Primaire

Ce premier niveau consiste à collecter les informations nécessaires à une réalisation efficace du Mouvement Rythmique Primaire. Il combine d’une manière unique la théorie et la pratique nous donnant des explications simples et complètes, qui sont capables de démystifier la technique et nous guident vers une meilleure compréhension des clés de régularité.

Une véritable simplification rendant la technique accessible sans remise en question. Cette première étape consiste à comprendre l’action et à se débarrasser des choses inutiles. Elle remet en cause la notion de correction du geste technique comme seul moyen pour progresser. La logique voudrait qu’on combatte ce que l’on voit extérieurement pour éliminer le problème. Or notre approche propose au contraire de s’appuyer sur une logique paradoxale qui prend le contre-pied de ce bon sens.

Le MRP a une notion dynamique, ce Mouvement Rythmique Primaire coordonne et synchronise tous les segments du corps. Il est le chef d’orchestre de tous nos mouvements du putting au plein swing. Il agit comme un régulateur pour nos approches et comme un turbo délivrant un surcroît de puissance en plein swing.

Le MRP part des groupes musculaires : obliques, transverses, muscles autour de la gaine abdominale ; zone que nous appelons centre de pilotage du swing de golf, permet de contrôler l’ensemble des articulations et des muscles sollicités dans le swing de golf. Au cours du backswing l’énergie accumulée dans cette zone n’a rien à voir avec un effort conscient exécuté sur cette partie du corps et se manifeste à notre insu.

Au fil des séances cette approche nous montre que la force devient tout à fait accessoire en matière d’efficacité. Cette dernière découle naturellement d’un savoir-faire mais surtout d’un savoir-être bien précis.

Les swings des grands champions démontrent non seulement une puissance qui n’est pas contingente au concept de force, mais également une aisance et une souplesse qui laissent la majorité des amateurs dans une incompréhension de la démarche à suivre. Il est plus saisissant d’exposer ses propres ressources, que d’aller chercher à modifier son geste consciemment pour aller chercher des solutions dans diverses techniques analytiques ou concepts. Certes, il est plus facile d’aller chercher un contenu technique que de remettre en question son propre fonctionnement, ou de développer une forme d’énergie qui semble échapper à sa logique rationnelle ; de rechercher l’information plutôt que la désinformation, de répéter un geste inlassablement pour aller plus vite, plus fort et plus loin.

Dans le système MRP, le savoir-faire et le savoir-être sont plus importants que tout et doivent être étudiés ensemble. Il faut bien sûr également comprendre les forces : d’inertie, de rotation, ainsi que leurs combinaisons, s’habituer à jouer avec elles pour développer cette fluidité… Le Mouvement Rythmique Primaire propose un programme moteur unique du putting au plein swing qui fonctionne comme un système d’engrenage mécanique permettant de créer une panoplie interminable de coups.

Par exemple, une sortie de bunker qui demande une arrivée de la tête de club plus verticale dans le sable est réalisée initialement par une modification de la posture, mais en aucun cas en modifiant volontairement son geste dans l’action. Cela peut sembler simpliste de réaliser toujours la même action le départ de swing, mais cette répétition est nécessaire pour que les automatismes inconscients prennent en charge la suite. La technique devient secondaire tout à fait accessoire et découle naturellement de réactions en chaîne non réfléchies.

Le Mouvement Rythmique Primaire découle naturellement d’une gestion de ce centre d’énergie centre d’équilibre, il retransmet une force, un appui et au-delà du départ l’action devient une interaction involontaire, favorisant un enchaînement de réactions non réfléchies. Ce « lâcher-prise » donnant un maximum de disponibilité pour le corps s’engage dans le downswing favorisant un chemin de club constant et une avance du corps par rapport à la face du club… Une sorte de cercle vertueux favorisant anticipation, économie et rentabilité.

Notre définition du swing

« Le swing de golf est un enchaînement de relais articulaires et musculaires naturel commandé par des automatismes inconscients dans lesquels le conscient peut agir en toute liberté, créativité sans contraintes techniques, associant savoir-être au savoir-faire. »

Une séance type premier niveau du MRP, débute par une explication et simplification de la biomécanique, associée à des exercices d’allongements musculaires. Les explications et exercices conditionnent la bonne réalisation des niveaux suivants, elles permettent de construire une représentation mentale de swing et de corriger une conception erronée. Ensuite, d’autres séries d’exercices vous amènent à développer synchronisation, coordination, équilibre, ainsi qu’un ensemble de sensations.

D’ateliers en ateliers, les éducatifs vous acheminent vers le plein swing tout en évitant l’ennui et la routine. Tous les exercices sont autant de ressources, de sensations et de perception des justes tensions nécessaires.

La particularité de la méthode MRP repose sur son adaptation à la morphologie et aux besoins du joueur. Les mouvements sont effectués en tenant compte des réelles capacités physiques de chacun. La majorité des approches classiques exigent des modifications conscientes du swing, difficilement restituables sur le parcours et qui amènent souvent à développer des attitudes physiques, voire psychologiques, extrêmement tendues.

À contrario, la méthode MRP se « focalise » sur l’élimination des blocages physiques et émotionnels et ne cherche pas à corriger le geste, mais recherche la cause première de cette compensation.

Cette compréhension de l’origine du ou des blocages nous aide à atteindre une autonomie technique complète et faire en sorte que nos réactions sur le parcours soient adaptées à la situation rencontrée. Le Mouvement Rythmique Primaire s’explore d’abord dans la lenteur et sur des petites distances pour mieux sentir la relation corps / esprit. Crescendo, chacun avec ses propre clés, développe sa gamme variée de coups touchant à toutes les situations : coups en pentes, sorties de bunker, coups dans le rough… etc...

Les éducatifs simples et ludiques, associés à des techniques psychocorporelles, permettent d’améliorer sa souplesse et font instantanément constater un gain de régularité. Ensuite, suivent des mises en situations en parcours / practice. Le résultat est surprenant ! D’ateliers en ateliers, les éducatifs amènent progressivement au plein swing tout en évitant l’ennui et la routine. Tous les exercices sont autant de ressources, de sensations et de perceptions des justes tensions nécessaires.

On sort de ces séances détendu, bien dans son swing et dans sa « tête » avec des objectifs précis. Pas de corrections interminables au practice mais plutôt une subtile organisation dans l’entraînement de tous les compartiments de jeu. Après quelques séances, nous ne cherchons plus à prendre le contrôle du club, ou à réfléchir à telle ou telle chose, les automatismes inconscients prennent le dessus et cela « and it works ».

Après le parcours, votre « coach » vous proposera une approche inédite développée pour mémoriser et fixer les nouvelles sensations. Ces techniques facilitent l’intégration des automatismes et réduisent les temps de répétitions pour ancrer durablement le geste.

MRP niveau 2 : Mécanisme de Reprogrammation Proprioceptif

« Qui n’a pas rêvé de pouvoir réduire le temps passé au practice ? De diminuer ses efforts et élever son seuil de régularité et de sensibilité ? De fixer concrètement et durablement un swing régulier ? »

Chez un joueur confirmé, un swing a été répété des milliers de fois et cette habitude prise a été intégrée dans le corps, à un niveau inconscient. Nous savons tous combien il est difficile de transformer ce que notre inconscient a déjà intégré et automatisé !

Nous avons deux moyens de corriger ou d’apprendre un geste :

Le premier, la répétition. Faire et refaire, inlassablement, jusqu’à créer une réaction programmée, un apprentissage profond. Cela peut prendre du temps, n’est pas très agréable, et demande beaucoup d’énergie, de concentration. Avec le risque de mémoriser pendant la progression des automatismes erronés. Mais c’est souvent la seule solution envisagée dans l’enseignement classique.

La seconde, que nous utilisons, prend en compte la relation entre le cerveau et le corps dans le processus d’apprentissage et d’entraînement. Nous utilisons les liens entre le mouvement, la motricité, les fonctions cérébrales et corporelles impliquées dans l’apprentissage.

Le point de départ pour capitaliser au niveau des ressources internes de chacun est d’adapter le discours technique ainsi que les repères aux types de préférences motrices et sensorielles du joueur. Cela constitue une base solide et fiable et offre un modèle constructif, souple, pour valoriser les clés individuelles de chacun.

L’étape I débute par un test afin de déterminer : Quel type d’apprenant suis-je ? Un test pointe les dominances et modes de pensée privilégiés d’un joueur, ses procédés habituels de traiter l’information et d’action.

Vous avez certainement déjà remarqué à quel point chacun d’entre nous développe des stratégies d’apprentissage qui lui sont propres. Certains vont par exemple tirer profit d’un enseignement si celui-ci est dispensé de façon visuelle.

D’autres vont avoir besoin de pratiquer. D’autres, encore, vont avoir besoin d’informations verbales très précises, ou réclamer des faits tangibles, etc. Le test va vous donner une première idée quant à vos préférences d’action : vous puttez en poussant la main droite ou en tirant la gauche, vous visez avec l’œil droit ou le gauche la cible, il en est de même pour votre appui dominant, ou encore votre mode de pensée donnant toujours une priorité à un côté par rapport à l’autre lors du départ du swing…

L’étape 2 utilise des techniques pour booster les changements et faire apparaître la façon unique dont chaque individu réalise son action.

Cette étape de Reprogrammation Proprioceptive offre des réponses innovantes pour désapprendre les mauvaises habitudes, corriger des blocages, stimuler de nouvelles sensations et trouver des solutions. Elle est une alternative à la problématique de corrections techniques isolées.

Dans ce niveau 2 du MRP, nous commençons par réaliser une confrontation vidéo qui consiste à comparer les idées (perceptions, croyances, préjugés,...) avec la réalité pour ensuite l’expliquer, trouver et adopter la pensée appropriée, puis modifier l’idée pour finalement en changer l’émotion et le comportement, qui en découlerait.

Par exemple, au practice, nous associons des émotions fortes à un bon coup, cette émotion forte servira de conditionnement profond. Ensuite, nous visualisons cette émotion avant chaque coup sur le parcours. Dans cette étape, nous utilisons un panel de techniques pour améliorer les performances mentales.

Le principe est d’augmenter la capacité d’apprentissage, la réduction des temps répétitions, ou encore des états comme la concentration, la détente, l’imagination, la créativité… etc. Parmi ces outils, nous utilisons des sons sinusoïdaux qui, écoutés au casque, tendent à synchroniser les deux hémisphères du cerveau (Foster, 1990). Suivant les sons, nous favorisons des états différents : les ondes thêta : de 4 à 7 Hz, celles de la relaxation profonde, en plein éveil, notamment la mémorisation. Les ondes alpha : de 8 à 13 Hz, celles de la relaxation légère dans les séances de répétitions au practice. Il arrive aussi que nous utilisions des ondes gamma de 30 ou 35 Hz pendant les processus créatifs ou de résolutions de blocages. D’autres techniques intègrent des dispositifs de rééquilibrage, utilisé pour éliminer : la peur de l’échec, ou pour renforcer des états internes positifs, la confiance en soi, l’estime de soi, apprendre plus vite…

Des exercices de latéralisation qui stimulent l’interaction entre l’hémisphère droit (créatif) et gauche du cerveau (rationnel). Ou encore des techniques de cohérence cardiaque, qui calment les battements du cœur et permettent de faire disparaître les « tempêtes » du cerveau.

La méthode MRP s’intéresse à la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme, leurs influences, la tension musculaire, par exemple, et divers comportements et attitudes. Pour un joueur professionnel très nerveux en compétition, nous utilisons à l’entraînement un capteur relié à un boîtier accroché à la ceinture, qui nous donne des indications sur son état de nervosité. À mesure qu’il se détend, il voit visuellement son rythme cardiaque diminuer. Il découvre progressivement quel type de respiration, quelles pensées, quelles attitudes lui procurent les meilleurs résultats. Et à l’inverse, il prend conscience de ce qui fait augmenter sa tension et sa nervosité. Ensuite, en compétition, il pourra utiliser ces nouvelles compétences pour avoir une meilleure maîtrise de soi.

MRP NIVEAU 3 : Mental Rituel de Préparation ou routine d’amorçage

Votre golf est le reflet de vos pensées. Si vous visualisez une chose, c’est cette chose et pas une autre qui se manifestera. Toutefois si vous ne voulez pas de cette chose alors visualisez autre chose… Selon certains experts, nous serions capables de traiter plus de 200 000 données de plus que notre conscience.

Notre conscience est limitée au cortex cérébral, une fine couche qui enveloppe le reste du cerveau. De plus, il faut savoir que l’utilisation de la conscience entraîne une dépense d’énergie supérieure à celle occasionnée par l’utilisation des muscles d’un sportif haut niveau. Sur le parcours, dès que nous visualisons une situation, des signaux électrochimiques restituent de manière inconsciente l’action.

Le cerveau fait automatiquement le tri des perceptions et nous envoie des messages de confiance ou de stress. En une fraction de seconde, notre inconscient analyse une foule de données avec un degré de complexité qui dépasse de loin celui de notre pensée consciente et pourtant, nous ne nous rendons compte de rien. En fait, de presque rien, car une intuition nous informe du travail de l’inconscient, elle fait en général référence aux sentiments, sensations qui arrivent, on sent d’instinct qu’une chose est bonne ou mauvaise pour nous.

Ces messages subjectifs sont extrêmement importants. Car ce sont les signaux que notre cerveau nous envoie, pour nous dire si nous devons ou non faire telle ou telle chose. Les intuitions utilisent nos perceptions sensorielles : l’intuition provient de nos cinq sens, de nos organes internes ainsi que de nos expériences émotionnelles passées.

Des récentes recherches montrent que l’intuition s’appuie sur l’expérience et d’innombrables répétitions. Notre travail à ce niveau consiste à prendre en compte ces intuitions et à les agencer de manière adaptative pour trouver la bonne solution. Il est important d’être connecté à notre banque de données sensorielles pour s’adapter en permanence et percevoir le moindre changement. Les joueurs plus intuitifs sont ceux qui ont le mieux développé leurs qualités sensorielles. Il est donc aussi important de vivre des situations positives à l’entraînement, cela va créer un ancrage et chaque fois que nous allons nous retrouver en compétition dans des situations analogues, il va se passer un déclic.

On peut donc booster notre jeu grâce à nos intuitions et donc nos souvenirs. Notre inconscient a toujours une longueur d’avance et joue le rôle d’un filtre. C’est pour cette raison que nous avons si peu d’influence consciente et qu’il est aussi difficile de rectifier une mauvaise pensée. La seule chose à faire c’est de changer sa perception et de focaliser son attention sur autre chose que sur le but.

Nos actions résultent en permanence des informations traitées dans le passé, tout ce que nous percevons de façon consciente a été envoyé un tiers de seconde au moins auparavant par notre cerveau. Notre mémoire est donc l’organe sensoriel le plus important. Nous voyons à plus de 90 % ce qui est déjà présent dans notre mémoire, seul moins de 10 % vient s’ajouter par l’intermédiaire des organes des sens.

Donc, notre cerveau peut falsifier l’information qui vient se projeter sur la rétine, autrement dit, nous pouvons annuler la réalité qui nous entoure pour lui donner la forme qui convient à ce que nous croyons, c’est très puissant.

Notre travail consiste à rechercher dans notre mémoire les sensations, les images, les mots positifs, les intégrer dans notre routine de préparation pour induire les bonnes réactions. « L’inconscient doit s’occuper de l’action » Un système ancré dans le présent. Si nous n’avions que notre conscience, nous nous épuiserions, nous enchaînerions les mêmes erreurs. Si les joueurs professionnels possèdent autant de régularité, c’est parce que chacune de leurs expériences laisse une trace et donc un souvenir. Ils puisent dans leurs archives le coup qu’ils ont déjà réalisé, inconsciemment ils généralisent les expériences passées.

Notre cerveau classe les coups dans telle ou telle catégorie facile ou difficile en fonction de notre expérience. Ce processus se fait automatiquement. Nous croyons à tort que nous pouvons faire confiance à notre analyse consciente, en réalité la perception que nous avons de ces coups est une construction mentale issue de notre expérience, comme pour tout ce que nous voyons.

« C’est vexant de penser qu’au bout du compte nous sommes des marionnettes entre les mains de notre inconscient et lorsque nous changeons notre façon d’agir ou de penser, c’est uniquement parce que notre inconscient a décidé que nous devions penser ou agir autrement, même ces pensées-là nous sont imposées par notre inconscient. (Allan Synder). »

Si notre cerveau rejoue des scènes de mauvais coups, ou un sentiment de doute devant un obstacle, alors que nous devrions avoir aucun problème pour franchir l’obstacle, c’est que notre inconscient a souvent le dessus sur notre réflexion.

La seule parade est d’organiser ses pensées et d’envoyer au cerveau des informations positives qui vont prendre le dessus sur le doute. C’est ainsi que nous pouvons parfois inverser le système et accomplir de véritables prouesses. En réalisant tel ou tel type de routines de préparation sur le parcours, nous favorisons l’émergence de savoir-faire ou savoir-être recherchés.

Par exemple, un état de calme intérieur de type serein, la diminution des effets de stress, l’augmentation de la concentration, l’élimination des tensions musculaires, améliorent rapidement la régularité et libèrent l’esprit pour la créativité. S’adressant, de cette manière, à l’ensemble du système nerveux, donc à l’ensemble de la personne tant au plan sensoriel qu’émotif et intellectuel. En vous engageant de manière systématique dans cet ensemble ordonné de pensées et d’actions, vous obtiendrez une gestion plus fine de votre swing, une meilleure adaptabilité aux différentes difficultés des parcours. Votre progression se fera dans un climat de confiance.

La méthode s’adresse à tout joueur du débutant au joueur expert recherchant un fonctionnement plus adapté, harmonieux, moins « prise de tête » qui favorise plus de décontraction et aide même à retarder des problèmes de dos, tendinites, etc... Cette méthode est aussi une rééducation globale de son propre fonctionnement physique et mental qui passe par une souplesse du corps et de l’esprit.

La méthode intéresse également les golfeurs professionnels et autres sportifs de haut niveau qui souhaitent développer leurs potentialités créatives expressives.