« Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? »

ET SI LA CAUSE PREMIÈRE DE 90 % DES PROBLÈMES TECHNIQUES PARTAIT D’UN MANQUE DE MOBILITÉ DE NOTRE CENTRE D’ÉNERGIE

Le process MRP GOLF met en évidence l'existence d'une alternative plus simple que la correction de la partie visible du swing. En d’autres termes, si le joueur ne part pas du centre pour corriger ses positions, il agit sur des conséquences.

Il suffit de trouver la cause du problème pour trouver la solution, une solution plus rapide.

Dans le golf, comme pour tout, les mots ont une influence puissante sur notre corps et nos actions, et malheureusement, nous finissons par l'oublier à force de les utiliser.

Dans le vocabulaire golfique, la traduction de certaines expressions et mots est erronée, provoquant des comportements et des actions à l’opposé du bon fonctionnement du corps.

Exemple : le mot « montée »

Dans un premier exemple, nous allons supprimer le mot ou l’expression « MONTER LE CLUB ».

Ce mot « MONTER », qu’il soit lu, entendu ou visualisé, s'imprime dans notre cerveau. Il y suscite une action, une représentation mentale de devoir agir vers le haut pour monter le club en utilisant les bras.

En effet, au seul moment où vous entendez, ou vous pensez « MONTÉE », il est trop tard : des connexions neuronales ont envoyé le message aux muscles, et les mains, les bras vont démarrer avant le corps.

Si vous avez suffisamment de souplesse, vous trouverez une solution de compensation. Malheureusement, dans le cas contraire, l’avance des bras va s’accentuer et provoquer des erreurs. Un enchaînement de réactions qui vont générer des blocages techniques, des déséquilibres physiques et même parfois, sur le long terme, des pathologies.

La véritable traduction du mot backswing

La véritable traduction du mot backswing est un élan vers l’arrière, pas une montée.

Le mot « MONTÉE » induit dans le corps un ensemble d’actions néfastes à la réalisation d’un swing :

• En voulant monter le club, vous réalisez une action de pronation (prendre le club), souvent à l’origine d’un mauvais grip, dû à cette action répétitive de serrer le club pour l’élever.

• En voulant monter le club, vous provoquez un écartement trop rapide du bras gauche (droitier) et une ouverture ou fermeture de la face de club, ainsi qu’un armement volontaire des poignets.

• En utilisant les bras, vous sollicitez des petites articulations plutôt que les groupes musculaires puissants proches du centre. Cela provoque, à moyen terme, des pathologies du poignet, du coude, des épaules.

• Au niveau du dos, une montée sans rotation provoque une extension excessive du rachis lombaire, cause fréquente d’abandons du golf.

La solution

• Bannir le mot montée.

• Développer une conscience d’un élan.

• Démarrer le backswing avec les muscles rotateurs des épaules, situés autour de la gaine abdominale.

En effet, l’élan vers l’arrière favorise la dissociation naturelle entre les épaules et le bassin et facilite une coordination globale, créant un véritable cercle vertueux.

Si la majorité des bons joueurs ou enseignants parlent de « montée », c’est parce qu’ils font référence à la position du club qu’ils obtiennent par rotation des épaules.

L’action d’élévation directe des bras ne participe que très peu. Lorsqu’on commence le golf très jeune, on progresse par mimétisme et on utilise directement le fonctionnel : l’action naturelle des muscles rotateurs des épaules associés aux bras. Nous sommes alors inconsciemment compétents, laissant aux adultes le descriptif et le contrôle des bras et de telle ou telle position.

Les jeunes joueurs utilisent naturellement les muscles puissants du centre, mais ressentent les bras monter. Ils n’ont pas besoin de chercher à positionner leurs bras, contrairement à la majorité des adultes.

« L’intérieur dirige l’extérieur »

En plus des croyances techniques et de la perte de souplesse, un adulte partira avec les bras avant la rotation des épaules. Il lui sera malheureusement impossible de ressentir l’élévation naturelle et sera obligé de prendre le contrôle de ses bras pour réaliser son backswing.

Les expériences négatives, ajoutées au contrôle de la balle et à la peur de rater, l’empêchent de libérer les tensions dans son centre d’énergie (« la peur au ventre » ou « j’en ai plein le dos »). Réalisez des prises de vue de dos de votre démarrage de swing : vous comprendrez rapidement les blocages d’un backswing de bras.

On ne trouve que très rarement des analyses de swing de dos, alors qu’elles révèlent très clairement l’erreur première.

Jack Nicklaus le disait : « Les trente premiers centimètres du swing conditionnent tout le swing ».

Tout devient fluide

Lorsque l’on utilise les muscles rotateurs des épaules, nous n’avons plus besoin de positionner le club volontairement. Nous n’avons plus besoin de contrôler telle ou telle position ou d’aller chercher de la puissance vers le haut, au risque de créer des tensions sur les épaules engendrant des coups d’épaule.

Tout s’aligne et l’on trouve le plan de swing idéal :

• le club semble léger,

• le geste devient fluide,

• l’ensemble est cohérent,

• tout s’enchaîne naturellement.

Le process MRP GOLF

Dans le process MRP GOLF, nous donnons énormément d’importance à ce programme moteur (Mouvement Rythmique Primaire).

Il fonctionne comme un système d'engrenage : il découle naturellement d’une gestion de notre centre d’énergie et de notre centre d’équilibre. Il retransmet une force, un appui et, au-delà du départ, l’action de montée devient une interaction involontaire, favorisant un enchaînement de réactions non réfléchies.

Notre définition du swing de golf

« Le swing de golf est un enchaînement de relais articulaires et musculaires naturels, commandés par des automatismes inconscients, dans lesquels le conscient peut agir en toute liberté, créativité, sans contraintes techniques, associant savoir-être au savoir-faire. »